Concernant Davos 2012, les dossiers proposés par Bloomberg sont passionnants:
25-1-2012, 26-1-2012, 27-1-2012
Noter que la crise en Europe est marquée par un chômage en forte augmentation depuis 2010.
La dette italienne est mesurée à 125% du PIB en janvier 2012. La révision des prévisions de l'IMF concernant l'Italie par rapport à septembre 2011 est considérable. L'IMF n'hésite pas à évoquer une restructuration de la dette pour un pays qui ne parviendrait pas à réduire son taux d'endettement sous 120%. Si j'ai bien compris le message de Madame Lagarde, cela veut dire pour l'Italie.
Les taux d'intérêt de la dette de l'état ont commencé à diverger des taux US en 2009 pour l'Italie, et 2 ans plus tard en 2011 pour la France: C'est une mesure importante du délai dont la France dispose avant d'imiter son voisin.
Coté politique, Madame Merkel demande du temps (pour l'élection du président de la république français, je pense).
M. Bernanke invoque le chômage US pour justifier la poursuite d'une politique de rachat d'obligations (comprenez impression de billets) à la réserve fédérale. Son discours me fait penser qu'il s'en excuserait presque, mais imaginez les pressions politiques avec l'élection en novembre. Lire aussi (27-1-2012) les réserves émises par le gouverneur M. Kevin Warsh sur les conséquences négatives à long terme d'une telle politique.
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